Le système de l’art contemporain en France impose souvent aux travailleur·euses de l’art le choix de l’indépendance. Les places en institutions culturelles et en structures artistiques sont rares compte-tenu du nombre d’acteur·ices dans le milieu. Ainsi, nous créons nos propres projets artistiques, programmons des expositions, nous écrivons, nous produisons des savoirs et des œuvres, nous luttons dans des organisations, nous participons activement et indéfectiblement au développement des arts. Nos situations sont en perpétuelles mouvements, tout comme nos revenus.
Nous avons fondé Heartline pour nous organiser afin de créer nos propres conditions de travail et valoriser un champ important, le plus souvent invisible, de nos métiers : l’accompagnement des artistes.
Nous avons fondé Heartline pour défendre une vision de nos trajectoires professionnelles : la démocratisation de l’accès à l'art, le décloisonnement des disciplines, la valorisation de toutes les scènes artistiques, l’émancipation et l'empouvoirement par la sororité.